Premier critère d’écrémage : l’humidité ! Nous sommes dans un véhicule soumis naturellement aux changements de températures & à l’humidité. On élimine donc tous les isolants qui supportent mal ces variations.
Idée à fuir : le pare-vapeur ! L’humidité vient de l’intérieur (par votre présence) & de l’extérieur.
Parenthèse technique : le facteur de résistance à la vapeur est noté μ, épaisseur équivalente à la diffusion de la vapeur d’eau, Sd = μ x e. Exemple concret, pour la réalisation d’un bitume, l’asphalte – matériau pour étanchéifier à un μ = 50000 soit un Sd = 1000 pour une épaisseur de 0,02m.
Deuxième critère d’écrémage : les isolants qui se tassent. La laine de verre, par exemple, dispose d’une durée de vie d’une quinzaine d’années dans une maison. Une habitation ne subit pas les vibrations… La route rend ce support inadapté : la laine de verre se transforme en poussière !
Parenthèse technique : la conductivité thermique, notée λ, est exprimée en Watt par mètre-kelvin, symboliquement W/(m.K). Plus son résultat est faible, meilleur est l’isolant.
La résistance R = e / λ, peut aussi être un critère à identifier ! Attention, vouloir dupliquer la réglementation thermique RT2020 (dédiée à nos résidences à 4 murs et non à 4 roues) rendra très difficile l’aménagement de votre véhicule (encombrement trop imposant dans un espace réduit). Zoom sur l’aspect acoustique : le sujet est vaste, avec plusieurs variables. Simplifions ce critère, votre van ne sera pas transformé en salle de spectacle !
Données techniques à identifier : le coefficient d’absorption pondéré, donné en αw, est compris entre 0 (n’absorbe aucun bruit) et 1 (absorbe tous les bruits). Malheureusement, cette donnée n’est pas systématiquement communiquée sur les isolants, astuce : consultez la densité ou la masse volumique (plus c’est élevé plus c’est performant).
Les isolants phoniques disposent aussi de propriétés thermiques. Plusieurs compromis performants existent : les isolants en liège, l’Armaflex…grâce à une installation performante, directement collée aux parois !
La contrainte : certains d’entre eux peuvent être délicats à l’installation. On exclut donc le multicouche qui complexifie l’installation (dans un espace réduit). Le liège amène son lot de difficultés – en terme d’équipement d’une part – et en terme de technique (liège projeté, encollage pour les rouleurs), cela demande un temps d’apprentissage et d’application. À vous de mesurer votre âme de bricoleur (pas de méthode de calcul pour cette mesure !).
Chez Van Mania, nous avons sélectionné deux (même trois, subtilité…) méthodes d’isolation :
Armaflex (ou K-Flex)
Cet isolant se présente sous forme d’une mousse élastomère flexible, simple de mise en place dans sa version adhésive (souvent identifié Armaflex ST AD ou K- Flex ST AD).
Excellent compromis en rapport qualité / prix, nous proposons cette installation dans deux déclinaisons : en 10mm ou en 20mm.
Caractéristiques techniques (détaillées en amont) :
– Coefficient de conductivité thermique : λ = 0.033
– Facteur de résistance à la diffusion de vapeur d’eau : μ ≥ 10000
Précision : le Ph neutre (7) sécurise l’installation dans la durée, aucune corrosion sur les parois en contact direct.
Liège projeté
Renforcer son isolation, avec du liège projeté ou en rouleau collé, est parfois fastidieux et peu esthétique. Avec une couche de 2 à 4 mm, le liège garantit une conductivité thermique plus performante (que les autres isolants), assure une efficacité en qualité d’isolant phonique, avec une bonne résistance à la diffusion de vapeur d’eau. Pour garantir le meilleur résultat, le liège projeté sera associé à un isolant comme le Biofib Trio.
Réaliser soi même son isolation, les étapes clés avec les 2 solutions !